Ministère de l'Agriculture et de la Pêche
Direction générale de l'alimentation

251 rue de Vaugirard
75732 PARIS Cedex 15





                                                                                                                
Critères et motifs de saisie dans les filières avicole et cunicole
Référentiels de formation
                                                                               
Description
de l'outil
Sommaire
général

Aide

Je connais l'anomalie :
je cherche

  la conduite à tenir
 et/ou
le code NERGAL

Rappels d'anatomie chez l'oiseau


L'APPAREIL RESPIRATOIRE



Les cavités nasales et buccales communiquent largement.
Les narines débouchent à la base du bec; chez le pigeon à l'extrémité d'une excroissance molle : la CIRE.
Un sinus développé se loge sous l'œil, c'est le SINUS INFRA-ORBITAIRE.

Le larynx est globuleux, saillant, très visible au fond de la cavité bucco-pharyngée. La trachée assez longue se termine par un embranchement s'ouvrant sur les deux bronches souches, à ce carrefour la trachée présente une zone comprimée latéralement : la (ou le) syrinx, c'est l'organe de la phonation des oiseaux. Il est de conformation variable selon les espèces; chez les ansériformes, on note la présence d'une bulle tympaniforme.



1 - LES POUMONS
  
    
Ils sont petits, leur volume ne varie pas lors des mouvements respiratoires, il reste de 15 cm3 environ. Les poumons sont en position dorsale accolés aux vertèbres et aux côtes. Ils sont pratiquement dépourvus de plèvre.

Ils sont traversés de part en part par les bronches qui communiquent avec les sacs aériens. Il n'y a pas de cul de sac dans les poumons, où l'air stagne, d'où une grande efficacité respiratoire.
Les poumons présentent un enchevêtrement de bronchioles et de capillaires sanguins.

La respiration ne s'effectue pas à l'aide des mouvements de la cage thoracique qui est très rigide, mais grâce à la contraction des muscles abdominaux qui agissent sur les sacs aériens.


Photo 1 - La trachée


Photos 2 & 3 - les poumons




82 - LES SACS AERIENS 



Ce sont des organes particuliers aux oiseaux, emplis d'air, prolongeant les bronches qui s'échappent des poumons. Ils envahissent les cavités du tronc, les interstices musculaires et la cavité des principaux os des membres, de la colonne vertébrale et du sternum.
Formés d'une fine membrane transparente, ils sont normalement peu visibles sur des oiseaux en bonne santé.

Ils sont au nombre de neuf :
- 1 sac claviculaire, vaste réservoir médian (présente des diverticules intra-osseux dans toute la région thoracique antérieure, l'humérus).
- 2 sacs cervicaux.
- 2 sacs thoraciques crâniaux (petits).
- 2 sacs thoraciques caudaux (assez vastes).
- 2 sacs abdominaux. très vastes (pénètrent entre les viscères, présentent des diverticules intra-osseux dans la ceinture pelvienne et le fémur), ce sont les plus facilement visibles à l'inspection.





Figure 1 - Les sacs aériens chez l'oiseau (auteur(s) inconnu(s))



Leur volume total est de 125 cm3 environ.

Les sacs aériens allègent le corps, fonctionnent comme des soufflets, assurant la ventilation pulmonaire ainsi que la régulation thermique de l'oiseau (pallient l'absence de glandes sudoripares).
La classe des oiseaux est la première classe des vertébrés à présenter une homéothermie élevée, 41 °C chez la poule.
La régulation thermique se fait par évaporation dans les voies respiratoires par polypnée thermique.





Photos 4 & 5 - Détail des sacs aériens chez l'oiseau




Rappels d'anatomie chez l'oiseau


L'extérieur

Le squelette

Les muscles

L'appareil digestif

L'appareil respiratoire

L'appareil circulatoire

L'appareil urinaire

Les organes lymphoïdes

L'appareil reproducteur

Système nerveux et organes des sens
        
                                    


Rappels d'anatomie chez le lapin


Echorché


Règlementation (accès internet)
Réglementation (intranet ministère)

                                                                  






































































Retour en haut de page