Les glandes sébacées sont limitées à deux paires :
    - une paire dans les conduits auditifs,
    - une paire sur le croupion, les GLANDES UROPYGIENNES, elles sécrètent une sorte de sébum dont le rôle d'imperméabilisation du plumage anciennement retenu ne semble pas être le seul car on a constaté que certains oiseaux aquatiques comme le héron étaient dépourvu de cette glande.

D'autre part leur régime alimentaire piscivore leur apporte les vitamines (D) directement assimilables.
Le sébum sécrété par ces glandes est un liquide riche en lipides, en ergostérol qui est une provitamine D, celle-ci répandue sur le plumage peut grâce à l'action des rayons solaires (U.V.) se convertir en vitamine D qui sera alors récoltée par le bec et absorbée. En effet le plumage empêche les U-V d'atteindre la peau.

Ces formations cornées sont le bec (présence de lamelles cornées chez les ansériformes), les griffes, les ergots (formation particulièrement développée chez les mâles adulte de phasianidés), les écailles épidermiques qui recouvrent les pattes et les plumes.

Les plumes qui donnent au corps sa forme distincte sont appelées plumes extérieures, comme les rémiges.

Ces sortes de plumes ont une tige solide et flexible bordée de part et d'autre par un tissu composé de barbes individuelles, qui à leur tour possèdent une rangée de barbules plus petites attachées entre elles par de petits crochets.

N.B.   Les barbes et les barbules sont les noms des fins "filaments" formant la plume.

Sous les plumes extérieures, le corps est généralement couvert de plumes de fond, fines et pourvues d'un tuyau mince, mais sans tige, et de barbules qui ne possèdent pas de crochets.

Le duvet correspond aux plumes dont les barbes sont dépourvues de tout système d'accrochage, d'où leur aspect «duveteux»

Chez les oiseaux aquatiques, les plumes forment une carapace imperméable et sont très serrés autour du corps, donnant ainsi une bonne isolation thermique.

Les plumes de tous les oiseaux sont remplacés régulièrement grâce à un processus que l'on nomme "la mue".

Ce sont des productions épidermiques constituées de cellules mortes, kératinisées et minéralisées, remplies d'air.

Chaque plume est formée d'un axe corné minéralisé : la hampe.

La hampe creuse dans sa partie proximale, est pleine dans sa partie distale et porte alors le nom de rachis (axe central de la plume).

Sur le rachis s'insèrent les barbes parallèles. Celles-ci portent des barbules qui présentent un système d'accrochage : les barbules proximales (dirigées vers le bas) sont munies d'une gouttière dans laquelle viennent s'insérer les barbules distales armées de crochets.

On distingue quatre sortes de plumes : les pennes, les tectrices, le duvet, les filoplumes et les sicots.

Schéma 2 - Schéma de la plume (auteur(s) inconnu(s))

- Les tectrices
Les tectrices ont la même structure que les pennes mais elles sont nettement plus petites, leur rachis courbe épouse la forme du corps . Elles recouvrent le corps de l'oiseau et ont un rôle de protection.

A la naissance les jeunes sont protégés uniquement par le duvet, il persiste chez l'adulte particulièrement chez les espèces aquatiques (canard, oie).

Ce sont des plumes très incomplètes, rudimentaires, réduites à un rachis en forme de filament fin de 10 à 20 mm de long.

L'implantation (follicules plumeux) des plumes de contour (pennes et tectrices), est concentrée dans des "veines" appelées PTERYLIES, où se développe un dépôt graisseux sous-cutané, utilisé comme maniement de gras.

Il existe 8 ptérylies : céphalique, humérale, alaire, spinale, caudale, crurale, ventrale et fémorale.

Les zones intermédiaires où s'implante uniquement le duvet sont appelées APTERIES.