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D'après le témoignage, quels sont selon vous les idées-clés qui caractérisent le mieux la démarche agro-écologique de Pierre Pujos ?
(plusieurs réponses possibles)
« Auto-fertilité » des sols.
Pierre Pujos gère la fertilité de ses sols sans recours ni à l'azote minéral (car il est en agriculture biologique) ni à l'azote organique. Il utilise simplement de l'azote « végétal » grâce aux légumineuses qui ont la capacité de fixer l'azote de l'air et qui le restituent au sol. Il a donc introduit au maximum des légumineuses dans sa rotation longue de 8 ans, que ce soit en culture pure, en association avec des céréales ou encore en tant que plantes de couverture. Ses sols sont couverts en permanence et le travail du sol est considérablement réduit.
Diversité des cultures (y compris légumineuses) favorisant la fertilité des sols et la régulation des bioagresseurs.
Que ce soit au travers d'une rotation longue, de mélanges d'espèces (introduction de légumineuses) et de couverts hivernaux et estivaux (servant à la protection des sols vis-à-vis de l'érosion), la diversité des cultures est au cœur de l'exploitation de Pierre Pujos. La rotation longue de 8 ans pratiquée par Pierre Pujos n'est pas spécifiquement évoquée dans la vidéo, elle est toutefois essentielle. Bien pensée et associée à une couverture permanente des sols, elle lui permet de se passer d'intrants de synthèse : produits phytosanitaires et engrais minéraux.
Présence importante des arbres qui favorisent notamment la biodiversité et la résilience face aux aléas climatiques.
Qu'ils soient au sein de parcelles en agroforesterie ou dans des haies, les arbres occupent 10% de la surface cultivée de l'exploitation et ont de multiples intérêts : favoriser la biodiversité, accroître la durabilité et la résilience des parcelles cultivées par rapport aux à-coups climatiques (chaleur, vent), stocker du carbone, abriter et alimenter les auxiliaires des cultures, puiser dans le sol les nutriments comme le phosphore et le mettre à disposition des cultures ...
Économies d'énergie.
Autonomie vis–à–vis des intrants, y compris vis-à-vis de l'énergie.
Utilisation de variétés de semences adaptées au territoire et à une utilisation réduite d'intrants.
La question est abordée dans la seconde vidéo. Pierre Pujos explique avoir de faibles charges financières grâce à un recours très limité aux intrants. En particulier, il utilise des semences de ferme, adaptées à sa région et à son climat, qu'il produit lui-même pour l'essentiel.
Complémentarité agriculture-élevage.
La fertilité des sols est gérée sans recours à des amendements organiques. La production éventuelle de fourrage n'est pas abordée dans la vidéo.
Utilisation d'espèces ou de variétés mélifères.
Ce point n'est pas mis en avant dans le témoignage vidéo.